Aperçu
- Rendement du portefeuille et du marché
- Informations touchant les sociétés
- Perspectives du marché
Rendement du portefeuille et du marché
Rendement depuis le début de l’année à la fermeture le 31 janvier 2023
- Indice composé S&P/TSX : +7,1 %
- Indice S&P 500 : +6,2 %
- Indice NASDAQ : +10,6 %
- Portefeuille d’actions conservateur : +8,3 %
À plus long terme, c’est-à-dire de la façon dont les placements en actions sont habituellement évalués, le Portefeuille d’actions conservateur s’est établi en moyenne à 5,09 % sur trois ans, à 8,45 % sur cinq ans et à 11,35 % depuis sa création (octobre 2015).
Nos titres à revenu fixe sont également devenus positifs, le Fonds de revenu mensuel PIMCO ayant augmenté d’environ 2,75 % depuis le début de l’année et de 4,65 % au cours des trois derniers mois. Fidelity a fait un peu mieux en affichant un rendement de 3,62 % depuis le début de l’année et de 6,6 % ces trois derniers mois.
Informations touchant les sociétés
AMD
Advanced Micro Devices, Inc. (NASDAQ : AMD) a déclaré des chiffres fantastiques à la fin de janvier; elle continue d’écraser son concurrent Intel Corporation (NASDAQ : INTC) et de prendre des parts de marché. Le marché des ordinateurs personnels était en baisse d’une année à l’autre pour des raisons évidentes liées à la pandémie, mais AMD a été touchée beaucoup moins que prévu. Ses ventes de cartes à puce de centre de données ont augmenté de 42 % pendant le trimestre, tandis que le jeu, qui devait être fortement touché, n’a reculé que de 7 %. Dans l’ensemble, ce sont des chiffres très élevés alors que le marché s’attendait à de faibles résultats.
AMD personnifie une grande partie de notre portefeuille : trop pénalisée l’an dernier par les craintes macroéconomiques générales, mais affichant une progression de 31 % en raison de la qualité de l’entreprise. Ces excellents chiffres prouvent que la société est plus forte et plus en forme que ses concurrentes et qu’elle gagne toujours des parts de marché. Par exemple, Intel prévoit un recul de 40 % des ventes d’une année à l’autre, et AMD une baisse de 10 %, attribuable à la faiblesse du marché des ordinateurs personnels et à la surabondance de puces.
Lorsque nous parlons de la qualité des entreprises que nous possédons, c’est exactement de cela que nous parlons. Les entreprises de qualité résistent aux ralentissements, parce qu’elles ont tendance à perdre moins de clients et à gagner des parts de marché par rapport à leurs concurrents.
Tesla
La semaine dernière, Tesla Inc. (NASDAQ : TSLA) a déclaré des résultats de fin d’exercice conformes aux attentes : des volumes de ventes et des profits records. Les livraisons ont progressé de 40 % par rapport à l’année précédente pour s’établir à 1,3 million de véhicules. La société prévoit 1,8 million d’unités pour cette année; cependant, si les problèmes de la chaîne d’approvisionnement continuent de se régler, nous nous attendons à ce que ce nombre dépasse les 2 millions cette année et 3 millions en 2024. Les ventes du modèle Y de Tesla ont progressé de 88 % l’an dernier et ont atteint le quatrième rang des ventes mondiales d’automobiles. Nous croyons que, cette année, le modèle Y sera le premier véhicule vendu dans le monde, ce qui aura pour effet de détrôner la Toyota Corolla, qui occupe cette place depuis plus de 20 ans.
La grande nouvelle du mois dernier portait sur les réductions de prix et la demande. Après les plus récentes réductions de prix, la demande a grimpé en flèche. Les commandes sont maintenant deux fois plus rapides que la production et les temps d’attente recommencent à grimper. Tesla a même augmenté le prix du modèle Y à la fin de janvier, la demande dépassant de loin l’offre. Cela a toujours été la stratégie de la société : offrir un produit supérieur à un prix concurrentiel, puis ajuster le prix à un niveau plus élevé ou plus bas pour stabiliser la demande. Elle ne peut le faire que parce qu’elle a des marges bénéficiaires de premier plan dans l’industrie. C’est un excellent exemple de l’effet d’entraînement de Tesla. Plus Tesla vend, plus le coût de fabrication est bas; plus le coût de fabrication est bas, plus le prix affiché est bas; plus le prix affiché est bas, plus Tesla vend. Et le cycle se poursuit. La stratégie de Tesla a toujours été de trouver des moyens de réduire le coût de ses véhicules.
Cette année, nous croyons que certaines réductions des prix seront compensées par une baisse du coût des intrants et une augmentation des volumes de production à Austin et à Berlin. Le prix des produits de base a beaucoup baissé l’année dernière. Nous croyons que les marges brutes de l’industrie automobile demeureront supérieures à 20 % pour l’année, ce qui est extrêmement élevé pour l’industrie et sans précédent pour une entreprise en croissance aussi rapide. Cette année, les catalyseurs comprendront l’architecture de troisième génération, qui pourrait être annoncée le Jour de l’investisseur, le 1er mars, et le lancement du Cybertruck plus tard cette année. Nous pensons que l’architecture de troisième génération pourrait concerner une Tesla compacte que la société pourrait produire pour moins de 20 000 $.st, and the Cybertruck launch later this year. We think 3rd generation architecture could be for a compact Tesla that they can produce for under $20,000.
Malgré l’exceptionnelle année de Tesla, l’action a été extrêmement volatile : une baisse de 65 % en 2022 et une hausse de 58 % depuis le début de l’année. Lorsque l’on élimine le bruit, Tesla demeure le meilleur investissement à long terme que nous puissions trouver. Aujourd’hui, à 190 $ par action, la société devrait valoir de 400 $ à 500 $ par action au cours des 24 à 36 prochains mois, selon nos estimations des bénéfices.
Nous avons aussi constaté une amélioration d’Elon Musk ce mois-ci, puisqu’il semble avoir moins fait les manchettes, du moins pour le moment. Les tensions avec la Maison-Blanche paraissent se calmer, M. Musk ayant rencontré des démocrates et des républicains la semaine dernière. Nous espérons que cette tendance se maintiendra et que le marché pourra se concentrer sur les principes fondamentaux de l’entreprise et non sur le PDG.
Disney
Les actions de Walt Disney Co. (NYSE : DIS) ont chuté de plus de 40 % l’an dernier, mais elles sont maintenant en hausse de 25 % depuis le début de l’année. Nous croyons que ce mouvement est attribuable au retour de Bob Iger au poste de PDG, dont nous avons parlé dans notre dernière lettre, ainsi qu’à la réouverture de la Chine et au lancement réussi du nouveau film Avatar, qui a déjà rapporté plus de 2 milliards de dollars au box-office. Disney a une énorme franchise et, si elle est bien monétisée, celle-ci devrait être rentable pour les investisseurs patients.
Perspectives du marché
Certains des noms les plus durement touchés l’année dernière sont les plus performants à ce jour. Par exemple :
- Advanced Micro Devices, Inc. (NASDAQ : AMD), en hausse de 31 %
- Amazon.com Inc. (NASDAQ : AMZN), en hausse de 23 %
- Les actions de Walt Disney Co. (NYSE : DIS), en hausse de 25 %
- NVIDIA Corporation (NASDAQ : NVDA), en hausse de 34 %
- Taiwan Semiconductor Mfg. Co. Ltd. (NYSE : TSM), en hausse de 28 %
- Tesla Inc. (NASDAQ : TSLA), en hausse de 58 %
Nous croyons qu’une partie de ce mouvement est attribuable à la vente à perte à des fins fiscales à la fin de l’année et au rachat 30 jours plus tard en janvier.
Il est intéressant de noter que certains des titres ayant enregistré les rendements les plus élevés l’an dernier ont connu une baisse depuis le début de l’année :
- Metro Inc. (TSE : MRU), en baisse de 4 %
- UnitedHealth Group Inc. (NYSE : UNH), en baisse de 5 %
- Johnson & Johnson (NYSE : JNJ), en baisse de 7 %
C’est pourquoi, pour réduire la volatilité, il est bon de diversifier les secteurs et les catégories d’actifs.
À notre avis, la plupart des ventes massives enregistrées dans le secteur de la technologie l’an dernier sont attribuables à deux facteurs : la hausse des taux d’intérêt et le désendettement. De nombreux investisseurs ont acheté des actions à forte croissance sur marge pendant la pandémie. Lorsque le Federal Reserve Board (la Fed) des États-Unis a commencé à relever les taux, les actions de croissance ont baissé; les appels de marge ont suivi et ont provoqué des ventes supplémentaires.
L’inflation semble maintenant reculer et le ton des médias grand public et des experts financiers commence à changer.
M. Jeremy Siegel, professeur à Wharton, pense maintenant que la Fed va en fait réduire les taux au deuxième semestre de l’année.
Larry Summers a exhorté la Fed à éviter de s’engager à toute hausse de taux après cette semaine.
Il y a quelques jours à peine, Mme Yellen, ancienne présidente de la Fed, a déclaré que la persistance d’une inflation faible allait probablement redevenir un défi à long terme pour l’économie et les décideurs politiques une fois que les distorsions qui découlent de la pandémie et qui ont provoqué la récente flambée des prix se seront estompées et que les prix auront baissé. Elle considère maintenant la faiblesse de l’inflation comme un défi à long terme.
Nous parlons de déflation depuis six mois et ce discours commence enfin à prendre de l’ampleur dans les médias grand public.
Inflation et taux d’intérêt
Les taux d’intérêt et l’inflation restent les principaux facteurs qui stimulent les marchés aujourd’hui. Au début de février, la Fed a augmenté les taux d’intérêt de 0,25 % pour les porter à 4,5 %. Il s’agit de la plus faible augmentation de taux que nous ayons vue depuis un certain temps et elle montre une baisse régulière de l’amplitude de ces augmentations à mesure que nous approchons de leur fin. La question n’est plus de savoir à quelle vitesse et dans quelle mesure les taux vont augmenter, mais pendant combien de temps ils seront maintenus à ce niveau élevé avant d’être rabaissés.
Surtout, lors de la récente conférence de presse de la Fed, Jerome Powell a déclaré qu’il était heureux de voir l’inflation baisser alors que le marché de l’emploi reste fort, preuve qu’il n’est pas nécessaire d’écraser le marché du travail et l’économie pour juguler l’inflation.
Au Canada, la semaine dernière, la Banque du Canada a augmenté le taux du financement à un jour de 0,25 % pour le porter à 4,25 %, ce qui indique un ralentissement et peut-être la fin des hausses des taux d’intérêt de ce côté-ci de la frontière.
Il semble que les banques soient d’accord, puisque les taux hypothécaires ont peut-être atteint un sommet à la fin de décembre et semblent avoir légèrement baissé en janvier. En général, vous pouvez obtenir aujourd’hui un prêt hypothécaire fixe de cinq ans de près de 5 %.
L’indice des prix à la consommation au Canada et aux États-Unis continue de surprendre à la baisse, et nous constatons que l’inflation diminue alors que l’économie n’est pas touchée aussi négativement que beaucoup s’y attendaient. Selon nous, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de ralentissement; nous pensons simplement que la situation n’est pas aussi mauvaise que certains le pensaient et que les choses semblent s’améliorer de mois en mois.
Chine
En Chine, les choses continuent d’être positives. Le gouvernement central regarde au-delà de la COVID-19 et essaie de se concentrer sur la relance économique.
Après avoir levé les restrictions liées à la politique zéro-COVID-19 en décembre, le nombre de cas a atteint son sommet au début de janvier. Les responsables chinois de la santé ont déclaré que la vague actuelle de la pandémie tire à sa fin et qu’ils n’ont pas repéré de nouveaux variants. Selon les chiffres officiels, il y a eu 80 000 décès liés à la COVID-19 dans les hôpitaux depuis le 8 décembre, mais il est difficile d’en connaître le nombre total à cause du manque de transparence.
Selon un rapport publié ce mois-ci par l’Université de Pékin, environ 64 % des Chinois ont été infectés par la COVID-19 pendant la pandémie, soit 900 millions de personnes sur une population de 1,4 milliard d’habitants.
Le marché boursier chinois reste vigoureux, avec une reprise d’environ 55 % depuis son creux à la fin d’octobre. Nous constatons un relâchement des pressions réglementaires. Par exemple, Ant Financial, maintenant Ant Group Co. Ltd. (HKG : 6688), une filiale d’Alibaba Group Holding Ltd. (HKG : 9988), avait contrarié les organismes de réglementation à la fin de 2020 et son premier appel public à l’épargne, qui devait être le plus important appel public à l’épargne au monde, avait été annulé. Il semble qu’elle ne soit plus pénalisée, puisque les organismes chinois de réglementation bancaire lui ont permis de plus que doubler son capital enregistré dans sa division de financement à la consommation.
Bref, tout cela est de bon augure pour la Chine et l’économie mondiale, car nous constatons une augmentation de l’activité économique venue de Chine. Cela a déjà un effet positif sur les marchés en général. Tesla, Apple et Disney, dans cet ordre, sont les titres qui en profiteront le plus directement. Apple, par exemple, tire environ 18 % de ses revenus de la Chine, et cette part devrait augmenter considérablement cette année.
Europe
En Europe, les nouvelles ne cessent de s’améliorer. La zone euro a récemment enregistré une croissance positive du PIB de 0,1 % pour le dernier trimestre de 2022. Cela a bouleversé le discours de récession européen auquel tout le monde s’attendait et montre un bloc européen beaucoup plus solide. Comme nous l’avons mentionné le mois dernier, la baisse des prix de l’énergie due à un hiver historiquement chaud a certainement beaucoup aidé, les portefeuilles des Européens n’ayant pas été aussi pressurés que prévu.
Lorsque l’on examine les chiffres, on constate que l’Allemagne et l’Italie ont été les plus négatives, tandis que l’Espagne et la France ont été les plus positives. L’Allemagne dépend davantage de l’énergie utilisée à des fins industrielles et est le plus grand exportateur d’Europe, tandis que l’Espagne tire beaucoup plus de PIB des voyages et est plus chaude, de sorte qu’elle est moins touchée par la hausse des prix de l’énergie. Il n’y a rien de surprenant.
Cela ne veut pas dire que l’Europe est sortie du bois, mais il est certain qu’elle a eu une très bonne première partie de 2023 – aussi bonne qu’on pouvait s’y attendre compte tenu des défis auxquels elle est confrontée.
Voici le portrait d’ensemble : en Chine, les choses vont mieux que prévu; en Europe, les choses vont mieux que prévu; et en Amérique du Nord, les choses vont mieux que prévu. Même si personne ne sait ce qui nous attend, nous sommes certainement sur la bonne voie cette année. Nous continuons d’avoir de bonnes perspectives pour nos portefeuilles au cours des trois à cinq prochaines années, mais nous sommes prudents au sujet de l’économie à court terme.
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Merci à tous, et restez bien au chaud.
Simon et Michael
Simon Hale, CIMMD, CSWP, FCSIMD
Conseiller principal en gestion de patrimoine,
Gestionnaire de portefeuille
Wellington-Altus Gestion Privée
Michael Hale, CIM MD
Conseiller principal en gestion de patrimoine,
Gestionnaire de portefeuille
Wellington-Altus Gestion Privée
Groupe Investissements Hale
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Montréal (Québec) H3B 4W8
Tél. : 514 819-0045
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