Aperçu
- Des nouvelles du bureau
- Rendement du portefeuille et du marché
- Le point sur le portefeuille
- Quelques résultats en rafale
- S. Election Results
- Currency and Rates
- Perspectives du marché
Des nouvelles du bureau
Nous commençons à déployer notre nouveau portail client et tout le monde y aura accès d’ici un mois environ. Nous pensons que vous serez satisfaits de sa facilité d’utilisation et de ses fonctionnalités, et nous attendons vos commentaires avec impatience.
Le point sur le portefeuille
Nous avons subi une perte fiscale sur Nutrien et, après 30 jours, nous avons décidé de ne pas racheter ce titre, car nous pensions avoir trouvé une occasion dans BCE. Nous avons acheté une pondération de 0,8 % dans BCE au cours de la dernière semaine d’octobre, pour ensuite l’observer faire une acquisition de 5 milliards de dollars quelques jours plus tard. Nous disposions de renseignements fiables selon lesquels BCE ne réduirait pas son dividende et qu’un important gestionnaire de portefeuille institutionnel axé sur la valeur était en train de faire le plein d’actions. La thèse était la suivante : à mesure que les taux d’intérêt baisseraient et que le marché se rendrait compte que BCE ne réduirait pas son dividende, le cours de l’action pourrait facilement s’apprécier de 20 %. Le dividende de BCE rapportait plus de 9 %, ce qui signifie la chose suivante : soit le dividende doit être réduit, soit le marché ou les actions doivent augmenter. Comme nous l’avons mentionné, nous avions de bonnes raisons de croire que le dividende était sûr.
Il va sans dire que nous avons été pris au dépourvu par de nouveaux renseignements lorsque BCE a fait cette importante acquisition. Cette décision nous montre que la direction n’est toujours pas disposée à réduire sa dette et à consolider son bilan. Nous pensons également qu’elle a payé cet actif trop cher.
Nous avons réduit nos pertes en vendant BCE une semaine après l’avoir acheté et avons transféré le produit de la vente à la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada. Tout ce travail pour une position de 0,8 %!
Nous avons subi une perte fiscale sur Walt Disney et décidé après 30 jours de ne pas reprendre ce titre. Nous estimons que Disney fait fausse route et que la qualité de son contenu est en baisse. La société s’est trop concentrée sur les profits à court terme et le commentaire social, et pas assez sur l’écriture et la qualité du divertissement. À long terme, la qualité du contenu est ce qui motive toutes ses unités opérationnelles, et tant que nous ne verrons pas d’amélioration, nous resterons en retrait.
Nous avons utilisé le produit de la vente pour accroître notre position dans Apple à l’occasion de ce dernier repli.
Quelques résultats en rafale
Advanced Micro Devices – – AMD a publié ses résultats du troisième trimestre la semaine dernière. Ces résultats étaient parfaitement conformes à nos attentes, mais le titre a baissé de 9 %. Nous avons l’impression que de nombreux investisseurs s’attendaient à des bénéfices démesurés, supérieurs à ceux de NVIDIA. Nous estimons qu’une partie du marché ne comprend pas bien l’entreprise. Beaucoup ont été déçus par les prévisions concernant les puces d’intelligence artificielle (IA), qu’AMD a légèrement relevées à 5 milliards de dollars pour 2024. Les ventes de puces et de cartes vidéo pour PlayStation ont également été inférieures aux prévisions, mais ces chiffres ont tendance à fluctuer d’un trimestre à l’autre.
Pour donner une image claire, lorsque vous investissez 1 $ dans AMD, environ 25 cents sont investis dans l’IA et le reste est investi dans les semi-conducteurs traditionnels, principalement les unités de traitement central (UCT).
Chez NVIDIA, lorsqu’on investit 1 $, environ 90 cents sont investis dans l’intelligence artificielle, ce qui nous amène à une autre point : NVIDIA a intégré le Dow Jones Industrial Average, en remplacement d’Intel, ce qui a été un autre élément positif pour le titre.
Apple – AAPL a également publié ses résultats du quatrième trimestre la semaine dernière. Le fait que le chiffre d’affaires de sa division Services a dépassé les 100 milliards de dollars annuels ce trimestre, dont la majeure partie est constituée de revenus récurrents et d’abonnements, a fait les manchettes. Ce qui ne transparaît pas dans ces résultats, ce sont leurs nouveaux outils d’IA, qui ont été lancés au cours des trois derniers jours du trimestre par l’entremise d’IOS 18. Le trimestre prochain, nous devrions commencer à savoir si leurs nouveaux téléphones dotés de fonctionnalités d’IA auront une incidence sur les ventes. Une autre grande question en suspens est de savoir si toutes les mesures de relance en Chine vont augmenter leurs ventes ou si les troubles politiques aux États-Unis pourraient avoir des répercussions en Chine, qui représente environ 16 % de leurs revenus et où ils fabriquent une grande partie de ses produits. À titre de rappel, la dernière fois que le président Trump était au pouvoir, Tim Cook a pu faire valoir que les tarifs douaniers et les exigences de fabrication nuiraient à Apple l’échelle mondiale, car la société ne serait plus en mesure de rivaliser avec Samsung et d’autres entreprises. Nous pensons que ce pourrait être à nouveau le cas. Tim Cook est passé maître dans l’art de composer avec la géopolitique.
Amazon – Le cours de l’action d’Amazon a fortement augmenté après la publication de ses résultats. Le scénario de l’effet de levier opérationnel continue de se dérouler comme nous l’évoquons depuis l’an dernier. Le bénéfice d’exploitation des 12 derniers mois a augmenté de 130 % par rapport à la période de 12 mois précédente, pour s’établir à 60,6 milliards de dollars contre 26,4 milliards de dollars. Amazon demeure incroyablement efficace et continue de réduire ses coûts tout en augmentant son chiffre d’affaires. Le titre demeure bon marché à 13 fois le BAIIDA prévisionnel. Historiquement, il se négocie à un multiple de 20 à 25.
Vous souvenez-vous de la division Services d’Apple qui réalise un chiffre d’affaires de 100 milliards de dollars? Selon vous, qui fournit ces services ainsi que tous les services d’intelligence artificielle lancés par Apple? Ces ordinateurs appartiennent à Amazon Web Services, qui est propriétaire de l’IA pour les entreprises et les gouvernements qui veulent travailler dans le domaine de l’IA, et cette activité est en plein essor.
Berkshire Hathaway – Les liquidités ont atteint 325 milliards de dollars au cours du trimestre, après la vente de 25 % supplémentaires de leur participation dans Apple. Les bénéfices et le bénéfice d’exploitation ont été inférieurs aux prévisions, en grande partie à cause de la principale activité de l’entreprise, à savoir l’assurance. Les pertes totales attribuables aux catastrophes au cours du trimestre se sont élevées à 720 millions de dollars et sont attribuées à l’ouragan Helene. Dans l’ensemble, l’assurance a largement contribué au revenu net, mais le trimestre a été mauvais.
Eli Lilly – La société a publié ses résultats du troisième trimestre et le titre a cédé 6 %, principalement parce que les prévisions de bénéfices n’ont pas été atteintes et que les prévisions de ventes n’ont pas été dépassées.
La finalisation de l’achat, pour 3,2 milliards de dollars, d’un médicament contre les maladies intestinales qui diversifierait davantage les revenus de l’entreprise est l’un des principaux éléments qui nous a semblé contribuer à ces bénéfices décevants. Deuxième élément : les ventes ont été limitées au cours du trimestre. En effet, la société était en pénurie de GLP-1 et a demandé aux médecins d’arrêter de le prescrire. Elle est désormais libérée de ces contraintes, ce qui devrait accélérer la croissance à l’avenir. Il faut s’attendre à un certain désordre dans les ventes trimestrielles alors que l’offre est limitée; une partie de l’échec réside simplement dans la difficulté à compenser la pénurie dans les canaux de vente.
Google – Google a annoncé des chiffres stratosphériques. La société a enregistré le meilleur trimestre de son histoire, avec des revenus de 88 milliards de dollars et un BAIIDA de 38 milliards de dollars. L’infonuagique marche très bien. La recherche est un sujet de préoccupation, car la concurrence des outils de recherche et des agents d’IA s’intensifie. Google fait l’objet d’une enquête du ministère américain de la Justice. Celui-ci cherche à scinder l’entreprise, car il estime que Google détient trop de pouvoir.
Tesla – TSLA a dévoilé le Cybercab, que le marché n’a pas compris, et l’action s’est effondrée. Une semaine plus tard s’est tenue la présentation des résultats du troisième trimestre, qui a permis de répondre à beaucoup de questions. Tesla est de retour en mode croissance, avec le lancement de Tesla Energy, de véhicules électriques, de la conduite autonome et de robotaxis l’année prochaine, et d’Optimus l’année suivante. Tesla est un acteur de premier plan dans le domaine de l’IA et entame sa prochaine étape de croissance, qui se poursuivra au cours de la prochaine décennie. Wall Street a été prise au dépourvu et tente seulement maintenant de rattraper son retard avec ses modèles d’évaluation.
Visa – Les résultats de Visa témoignent d’une économie stable avec une croissance de 10 % des revenus et de 14,6 % des bénéfices par rapport à l’année précédente. Le volume des paiements reflète une économie saine.
U.S. Election Results
Il semble que les républicains s’emparent de la présidence, du Sénat et de la Chambre des représentants, et qu’ils gardent le contrôle de la Cour suprême – un parcours sans faute. Cela donne beaucoup de pouvoir à un seul camp et réduira certainement l’impasse législative.
Ce groupe républicain est davantage une coalition et compte de nombreux démocrates de longue date. Nous estimons donc que nous verrons une politique plus centriste à l’avenir. Citons par exemple Robert F. Kennedy junior et Tulsi Gabbard, qui se sont tous deux déjà présentés sous la bannière démocrate, ou Elon Musk, qui a été démocrate toute sa vie.
Cela ne veut pas dire que nous n’assisterons pas à des changements radicaux; ils pourraient être importants.
Comment les marchés réagissent-ils à la nouvelle? De façon très positive. La baisse des taux d’imposition des sociétés signifie plus de profits. La déréglementation compte aussi pour beaucoup. Les services financiers sont le vent en poupe le jour de la présentation des résultats, Goldman Sachs ayant progressé de 10 %. La FTC, sous la direction de Lina Khan et du président Joe Biden, a bloqué énergiquement toutes les fusions et acquisitions d’envergure au cours des quatre dernières années, ce qui devrait cesser sous la présidence de Trump. Sous la présidence de M. Biden, le ministère américain de la Justice s’en est pris vigoureusement à toutes les grandes sociétés pour les démanteler ou les empêcher de s’étendre, voire de fonctionner, et nous nous attendons à ce que ce phénomène diminue considérablement.
La déréglementation et l’efficacité ont été un autre point important. Nous prévoyons que la réduction de la bureaucratie et de la réglementation sera extrêmement positive pour l’ensemble des marchés, surtout dans les secteurs des services financiers, de la construction et de l’énergie.
Quel est le point négatif? Les aides gouvernementales et les crédits d’impôt. Cela nuira au secteur des énergies renouvelables, en particulier à ceux qui profitaient des fonds fédéraux. Nous ne croyons pas que la loi CHIPS et Science Act sera annulée. Robert F. Kennedy Jr. a déclaré qu’il s’attaquerait massivement aux grands groupes agroalimentaires et pharmaceutiques et nous nous attendons à des pressions dans ces secteurs. Encore une fois, il est tôt, mais voilà où nous en sommes aujourd’hui.
Encore une fois, il est tôt, mais voilà où nous en sommes aujourd’hui.
Devise et taux d’intérêt
Devise
Le dollar canadien est très faible, à 71 cents pour un dollar américain. Notre économie est faible et il y a peu d’innovation, sauf à considérer ce que le gouvernement Trudeau/Freeland a fait pour réduire de notre déficit et de notre bilan en matière d’innovation.
Toutes les fluctuations récentes du marché obligataire ont eu une incidence non seulement sur les prêts hypothécaires et les taux d’intérêt, mais aussi sur les devises. Le dollar américain est la devise de l’aversion pour le risque; en période d’incertitude, les capitaux affluent vers les obligations du Trésor américain, ce qui entraîne une remontée du dollar américain. Ce phénomène, conjugué à un affaiblissement de l’économie, a fait passer le dollar canadien à un dollar canadien pour 1,4 dollar américain avant les élections, soit le dollar le plus faible depuis le sommet atteint en raison de la peur généralisée de la pandémie en mars 2020.
À mesure que les risques s’atténueront, nous assisterons peut-être à un retour dans l’autre sens, mais compte tenu de l’écart croissant entre les rendements obligataires, nous ne voyons pas de changement significatif à court terme.
Taux d’intérêt
Les taux d’intérêt au Canada ont atteint un sommet et baissent rapidement. Nous continuons de nous attendre à des taux beaucoup plus bas d’ici la fin de l’année prochaine. Nous prévoyons que les taux hypothécaires atteindront 3 % à la même période l’année prochaine. Les taux aux États-Unis seront plus stables, car l’économie se porte bien sous l’administration Trump et avec le développement de l’intelligence artificielle.
La Banque du Canada a procédé à une réduction plus importante le mois dernier, de 0,5 %, après trois réductions d’un quart de point, ce qui a ramené le taux de 5 % au début de juin à 3,75 % aujourd’hui. Le consensus est qu’il baissera encore à 2,75 % l’an prochain, la prochaine réduction ayant lieu en décembre; nous pensons qu’il pourrait être plus bas d’ici la fin de l’année prochaine.
Au sud de la frontière, la Réserve fédérale américaine a procédé à des réductions plus tardives et à un rythme plus lent, avec une seule réduction de 0,5 % en septembre et une réduction de 0,25 % le 7 novembre.
Si cette situation a provoqué une forte remontée des obligations au cours des six derniers mois en raison de la baisse des taux, le mois dernier a été marqué par un mouvement inverse, les rendements étant repartis à la hausse. Les marchés soulignent deux facteurs : premièrement, l’économie américaine demeure vigoureuse, ce qui réduit les risques d’une récession qui pourrait obliger les banques centrales à abaisser les rendements à des niveaux proches de zéro pour stimuler l’économie, et deuxièmement, les préoccupations à l’égard de l’inflation et de la politique budgétaire américaine en raison de dépenses excessives persistent.
Perspectives de l’économie et des marchés
Nous prévoyons que l’indice S&P 500 atteindra 6 200 d’ici la fin de l’année et 7 000 d’ici la fin de 2025. Alors oui, nous sommes encore très optimistes. Nous pensons qu’il atteindra 15 000 d’ici 2029.
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Le jour du Souvenir a eu lieu le deuxième lundi de ce mois-ci.
L’une de nos idoles de l’investissement, Warren Buffett, a déclaré que tout Américain qui estimait que son succès était le fruit de son seul travail devrait se rendre en Normandie pour voir les innombrables rangées de croix blanches. M. Buffett a souvent attribué une grande partie de sa réussite au fait qu’il soit né aux États-Unis après la guerre, un pays a donné naissance à l’une des plus grandes économies de l’histoire.
Nous restons reconnaissants envers ceux qui ont tant sacrifié pour la paix, la prospérité et les libertés dont nous jouissons aujourd’hui.
Simon et Michael
Simon Hale, CIMMD, CSWP, FCSIMD
Conseiller en gestion de patrimoine principal,
Gestionnaire de portefeuille,
Wellington-Altus Gestion Privée
Michael Hale, CIM MD
Gestionnaire de portefeuille
Conseiller en gestion de patrimoine principal,
Wellington-Altus Gestion Privée
Bureau de gestion familiale Hale
1250, boul. René-Lévesque Ouest, bureau 4200
Montréal (Québec) H3B 4W8
Tél. : 514 819-0045
Les rendements du Portefeuille d’actions conservateur, du Portefeuille de revenu diversifié et du Portefeuille ciblé de rendement total représentent uniquement les rendements des portefeuilles modèles et non les rendements de clients. Le rendement des comptes individuels peut différer sensiblement de l’historique de rendement représentatif en raison de plusieurs facteurs, notamment la taille du compte, la durée de la stratégie, le moment et le montant des dépôts et des retraits, le moment et le montant des dividendes et d’autres revenus, le moment et le prix de l’exécution des opérations, les taux de change, les frais et d’autres charges. Il ne s’agit pas d’un relevé officiel de Wellington-Altus Gestion Privée (« WAGP »). WAGP ne peut pas vérifier l’exactitude de ces chiffres sur le rendement. Veuillez consulter votre relevé officiel de WAGP pour connaître le chiffre exact de vos rendements.